" Manucrit trouvé dans une bouteille " Edgar Poe

" " Nous entrons dans l'hémisphère droit de cette masse étrange plutôt concentrique. Cerveau vous l'appelez? Quel nom étrange ! Mais à quoi cela sert-il si ce n'est pour m'occuper un peu dans mes analyses fort peu conseillés? " "

" " Il faudra que je me renseigne, voyons cela de plus près. C'est grandiose l'impétuosité qui puisse résider dans ses ruelles, ses sens uniques et surtout son autoroute ! Magnifique objet. Si c'est dans cette masse que réside la connaissance humain, je serai grandement intéressé par le " comment ".  Des années d'accumulations vaines, de souvenirs ! La nature de ce bipède m'a tellement l'air surnaturelle. " "

" "  Intentons une expérience, par ces nerfs reliés à un corps inerte, quel qu'il soit, et par d'infructueuses manipulations scientifiques des plus folles, ce vulgaire cafard aurait exactement la manière d'agir, la sensibilité et le passé de ses géants passés? " "

" " Cependant, ça ne serait point politiquement correct, nous connaissons tous la frayeur que l'humain a laisser dans l'histoire ! sa médiocrité et ses mensonges connus de nous tous. Il serait fort dérangeant de voir le mythe du Docteur Frankeinstein et de sa création de vive allure et dans une stupeur sans égale, à cause de ma forte curiosité à cerner l'espèce. " " 

" " Quelle tourmente ! mais l'humain cacherai tant. Que pourrait alors révéler ce " cerveau " ?" "

" " 1 kilogrammes 458. Peu de choses vraisemblablement. J'ai bien eu de la malchance. Tomber sur un animal inférieur à la normale. Soit, cette chose a tellement vécue que le cerveau ne pouvait plus emmagasiné, et en se rétractant il n'a pu influer plus de vie à son propriétaire ; ou nous sommes arrivés à un point où leur humanité n'était point intelligente. " "

" " Jeune, ou âgé, il ne nous apportera rien. " "

" " Ma langueur serait rassasié en apportant lumière sur cette question : " Qui était-ce ", " Qu'est ce qu'il faisait ". J'aurai choisi le mauvais cobaye, jetons-le. " "

" " Ce n'est rien, j'ai encore moins de six milliards de ses moucherons là ! " "

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A mon âge, on est tous barges, on veut tout ce qu'on a pas pour ensuite prendre le large ♫

" " Je ne sais si c'est ma situation présente qui créer cette légèreté dans ma pensée. Aucun poids pédagogique, aucune obligation, aucune routine à respecter. Une liberté sans équivoque. Je me réveille d'un sommeil lourd, et noir qui commençait réellement à s'imprégner de mes veines. " "

 " " Aujourd'hui, tout s'évapore sous cette chaleur ardente, qui certes étouffe la population lambda, mais permet la libre respiration de mon être. Plus aucun rejet de venin, juste un rejet d'art sans aucune borne. " "

" " La vue de l'humain m'est donc si nocive que cela? Mon indépendance m'est enfin venue, il est temps que je l'emploie fermement à bonne escient. " "

"" " Respirer, le but de ma vie. " "

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J'ai un repas de famille ce soir. Et diantre.

 

" " Se sentir délaisser.  " "

" " Se sentir lasser.  " "

" " Se sentir épuiser. " "

" " Se sentir trépasser. " "

" " Le sentiment d'être qu'un étranger tombé dans le précipice qu'est la vie. Et si je marchais au bord de ce fossé profond, est-il possible que je survive? Je ne demande qu'à essayer. L'espoir n'est pas cette lumière intérieur qui prend étincelle au moindre mouvement positif, mais agir sans réfléchir, regarder en face et ne point émettre d'attention aux pièges." "
" "Se serait que pléonasme de dire que la démence est humaine. Mais pas la rage de vaincre. Je voudrais être ces animaux dont leur sang boue à la vue de la proie, celle qui fera leur festin. " "
" "Réfléchir, agir, plaisir. " "
" "Cependant, je ne suis qu'humaine, et je tourne en rond." "

" "J'aimerai avoir cette bave collante à mes babines, voir mes exploits encré dans mon coeur et rassasié de mes succès.
Me jeter dans ce fossé, peut-être qu'il n'est pas si profond que cela. Peut-être que ce n'est qu'une illusion optique, que mon cerveau me ment comme à son habitude. Il faut dire qu'il prend exemple sur la race humaine, je ne lui en veux pas.
Le chat est immortel dans tous ces bonds audacieux, qui sait, j'ai surement l'âme d'un chat, voire mieux, j'ai cette rage ! Néanmois, où se cacherai-t-elle ? Je l'a cherche depuis des siècles, tout ceci reste sans réponse, sans émoi." 

" "Vu que l'humain est utile, je reprend mon chemin, en longeant ce fossé. Un jour, je serai dans l'antre des ténèbres, et j'aurai la haine d'être perdant." "

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J'ai 18ans.

" " 3 morts en 8 mois." "

" " Évènements accablants. " "

" " Cela cause mon mal ascendant. Je n'ai cependant aucun lien apparent avec ces défunts, aucune tentation vers l'autre monde. Pourtant l'impact est existant. Que puis-je y faire? Je suis plus faible que je ne le pensais. " "

" " Et ceci n'est qu'un euphémisme du cataclysme s'exerçant dans ma chair.  Néanmoins, tout ceci reste sans mot, sans explication, sans palpation d'un écœurement de moi même. " "

" " Le mal d'un cause le mal d'une autre. " "

" " Je suis cette autre. " "

" " Le mal d'avoir les pieds et mains liés, d'être enchainée par ces lourdes chaines broyant mes os jusqu'à la destruction de toute sensation, je n'ai aucune vie, je n'ai aucune libération. Les questions rhétoriques est définitivement mon fort, la petite voix de ma boite crânienne m'assaille de ces requêtes du bien de mes actes et de l'horrible scène qu'est ma pensée. Je ne trouve point le bouton " Pause " ni " Return " sur la carcasse noué que j'ai. Pourquoi ceci? Pourquoi cela? Nul ne sait, nul n'a su, nul ne saura. Les ressentis enfoncés dans le clavier s'ignorent les uns des autres, mais ignore la vie réelle qui m'attends. La gène m'empoigne le cœur si violemment que mon rythme cardiaque s'emballe, j'ai perdu la raison par-ci ou par-là, en dehors, là où elle m'a délaissé pour la dernière fois.La vérité se révèle, elle est là, devant moi, effleuré par mon souffle, je ne saurais guère y mettre mot et attention à celle-ci. Je me voilerais la face, et oublierais mes maux jusqu'à ce qu'ils refassent surface, demain, dans un mois, dans un an. Peut-être jamais. " "

" " Je le vivrai bien, en me cachant la valeur rare qu'est la sincérité de son intérieur." "

" " Madame Bovary, Candide, Antoine Roquentin. Voici mes semblables littéraires. " "

" " Une envie de m'évader, une envie de crier. " "

" " L'un s'est pendu dans la forêt, l'autre écrit ce long texte. " "

" " Je suis sensible. Et merde." "

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Oh Diantre ! Je me suis fais chier comme une merde?

" " Une belle sensation d'être passé à côté de tout. Mais tout, n'est ce pas rien à la base? Dramatisez ma vie, voilà ce que je sais faire de mieux. Je ne suis pas une de ces fientes, oh non, je suis à la base de ces déchets humains, je me suis creusé une vie à l'intérieur de tes boyaux, et ainsi te faire courir dans tout sens de par ces envies oppressantes. " "

" " Me déclarer artiste ne serait-il point prétentieux? Me penser apte à une carrière de photographe ne serait point illusoire ? Me révéler divine dans l'écrit ne serait point narcissique? " "

" " Que sais-je ! " "

" " Dire que je vie ne serait point de trop ? " "

" " Je me perds dans la mer de ces paroles brutes, illuminant de toutes part mon cerveau. Je voudrais tellement faire connaissances avec ces nerfs, me frotter aux étincelles donnant fusions à ce que j'écris. Je ne puis point. " "

" " M'engager dans une voie ou dans une autre, c'est ce nerf, avec tel choc électrique qui me le dira. A quoi bon, je me pense être élancé de trop bas pour tomber dans l'abysse de la vie. " "

" " Je retenterai ma chance. " "

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Bonjour.

 " "  Vidée. Mon maître mot. " "

" "  Je ne sais plus où je suis. Un bandeau engouffre mes yeux dans ces ténèbres de la nuit éternelle. Mes pieds me semblent être gelés, mes chevilles lourdes. Suis-je donc bloqué ici jusqu'à ce que mort s'en suive? Ou me suis-je laisser évader à mes pensées à la seconde avant de me retrouver dans ce puits sans fond? Qu'est ce qu'était le but à ma vie? Je crois qu'une engelure s'est créée à mon pied droit. Ou juste cette entorse qui me chatouille encore, et encore, incessamment. Je ne sais plus.  Je tremble, ce vent digne de ces mois hivernaux me cristallise comme ces stalagmites de ces grottes souterraines, inconnus de ma propre personne, dans ces lieux incongrus. Que devais-je faire ces prochains jours? Que devais-je croire ? " "

" "  Un corbeau. Une odeur nauséabonde se dégage de cette tombe et s'empare de moi. Je serai donc morte? C'est comme cela que ce fini une misérable existence? " "

" "  Mes lèvres souffrent de ce manque de réactivité. Tout me semble éloigné.  Aucun souvenir, aucun plaisir. Où suis-je? Je sens une ombre me frôler. Ce corbeau viendrai m'achever? Je crains fort qu'il n'y ai pas la moindre chair potable. Malheureux, tu perds ton temps, tandis que j'essaye en vain de le rattraper dans ma mémoire. " "

" "  C'était l'été. J'étais bien. " "

" "  Qu'ai-je fais depuis? Pourquoi ce trou noir? " "

" "  Mon dos s'est soudé à ce mur, longeant ma colonne vertébrale depuis des lustres. Je ne serai point humain? Mes mouvements sont indécis, ma force abasourdie par ces conspirations de l'étendue noirâtre. Et je ne vois toujours rien. Je me rends compte que rien n'empoigne ma tête, qu'elle n'est possédée par aucun artifice me bouchant l'air et la vue. Aurais-je perdu tous mes sens? Ainsi que l'appétit et le désir? " "

" "  Je ne suis qu'une pierre qu'un joyeux enfant aurait balancé dans un de ces ruisseaux étincelant à la lumière jeune du printemps. Je l'ai enfin, ma réponse. " "

" "  Je n'ai jamais existé. " "

" "  Finalement, ce n'est pas un vide qui m'envahit, mais la peur que lumière prenne vie. " "

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